Redessiner l’ovale du visage, accentuer le regard, redessiner les sourcils… Qui ne rêve pas de retrouver sa jeunesse d’antan ? Le maquillage permanent ou aussi la dermopigmentation peut être la solution, et il fascine de plus en plus de monde. Zoom sur les avantages et les inconvénients de ce type de maquillage.

Le maquillage permanent : quels avantages peut-on en tirer ?


En termes de maquillage, la dermopigmentation consiste à employer des micro-aiguilles pour raviver les pigmentations sur le visage d’un patient. Elle n’est pratiquée que par des professionnels en la matière pour garantir un résultat satisfaisant.

Le plus grand avantage de cette méthode est que la patiente n’aura plus besoin de se remaquiller chaque matin. Les femmes actives gagnent ainsi plus de temps pour se préparer. De plus, cette option est économique, car elles n’auront ni à acheter d’autres produits cosmétiques, ni à se rendre dans un institut de beauté pour se faire maquiller.

Un autre avantage est qu’en toute circonstance, la personne ainsi maquillée reste dans sa splendeur. Le maquillage permanent ne se dégrade ni avec la sueur, ni même en cas de pluie ou de baignade.

Le maquillage permanent est accessible à tout âge. Il convient à tous les types de peau et le résultat reste intact durant au moins deux années. Chez les femmes plus âgées, le maquillage semble être la meilleure solution face à la perte d’éclat. Si aujourd’hui la tendance s’oriente vers un maquillage plus naturel et propre, autrefois, le maquillage permanent semblait promouvoir des styles un peu plus sophistiqués.

Quels sont les inconvénients du maquillage permanent ?


Le coût trop élevé reste le principal frein pour certaines patientes. La majeure partie des praticiens exercent à titre privé. Les prix de l’intervention peuvent varier entre 200 € et 600 €. La réputation des cabinets et la qualité des prestations constituent les facteurs qui déterminent le coût des interventions.

Le maquillage permanent peut être douloureux et gênant pour certaines. Il peut occasionner des sortes de picotements sur le visage. Néanmoins, ce cas n’est pas généralisé. Une période de cicatrisation d’une semaine est nécessaire après les interventions des spécialistes. Il est conseillé de ne pas toucher aux croûtes qui apparaîtront sur le visage.

Par ailleurs, de minuscules saignements pourront être entraînés par le maquillage permanent. Si le matériel utilisé par le praticien n‘est pas correctement stérilisé, une effraction cutanée est à craindre. Elle peut même constituer une source d’infections. Il en est de même si la peau du visage n’est pas désinfectée.

Au fil du temps, quelques retouches peuvent être nécessaires si les pigments perdent en éclat. La retouche ne peut être envisagée qu’après 3 semaines suivant la première intervention. Ce délai permet aux pigments de stabiliser et à la peau de se cicatriser. Il faut donc, remplir un questionnaire au préalable et réaliser un nettoyage en profondeur de la peau du visage avant l’intervention.


Quelle loi régit l’application de maquillage permanent ?


La dermopigmentation est soumise à la même loi française qui régit la pose de tatouage classique et le piercing. À la différence, le maquillage disparaîtra au bout de cinq à six ans tandis que le tatouage restera gravé à jamais sauf intervention d’un tatoueur. Pourtant, de plus en plus de jeunes adolescents optent pour l’application de tatouage sur une partie de leurs corps.

Cette loi s’applique sur le niveau d’hygiène et sur la nature de l’activité professionnelle.
La législation concerne trois catégories dont :
* la première concerne les praticiens :elle fixe les conditions d’hygiène sur la pratique. (decret n°2008-149 du 19 fevrier 2008)
* la deuxième concerne les produits spécifiques au maquillage permanent (articles L513-10-3 )
* la troisième régit la formation pour la pratique du maquillage permanent.

Toute personne désirant pratiquer le maquillage permanent doit suivre une formation en Hygiène et Salubrité dans un centre spécialisé à cet effet. Elle doit par ailleurs déclarer son activité au préfet du département du lieu d’activité professionnelle.